Il était une fois…
En 2005, j’obtenais le titre de bachelier en e-business après 3 années d’enseignements au sein de la Haute École de la Province de Liège. Moi-même et mes camarades, nous étions la deuxième promotion de ce mystérieux cursus. Que signifiait le « e — » précédant le business ? À cette époque, Internet se remettait à peine des conséquences de l’éclatement de « la bulle Internet ».
L’e-commerce constituait la parfaite vitrine de la convergence entre d’une part, plusieurs disciplines présentes dans le commerce traditionnel, comme la vente, le marketing, la logistique, et d’autre part des réponses technologiques (réalisation de sites web, mise en place d’un ERP, etc.) afin de maximiser l’efficacité de rendre l’expérience client de plus en plus attractive et personnalisée. De nos jours, ce « e — » étrange s’efface pour s’étendre à différents domaines et ressurgir sous la dénomination de digitalisation. Cette dynamique a évolué de façon exponentielle à la suite du COVID-19. Cette nouvelle couche de nos vies ordinaires nous pousse à repenser notre façon de travailler.
Le monde évolue
Dans le courant de cette même année, en novembre 2005, Google lance Google Analytics. La notion de SEO commence à se faire entendre, un camarade fan de ces débuts du marketing digital nous avait fait un exposé fort intéressant. Passion hautement justifiée, car cette même personne est devenue un expert dans la discipline nommée ci-dessus. Nous sommes également dans un moment clé de l’histoire du numérique avec l’arrivée des réseaux dits sociaux. Nouvelle manière de communiquer à propos de soi et avec les autres. Avant l’apparition de ces nouvelles interactions, notre moyen de communiquer en ligne s’appelait « MSN Messenger », oui comme le « Messenger » de Facebook ! Les réseaux sociaux ont révolutionné l’air de la communication, ces plateformes permettent à n’importe qui, avec de la régularité, de la créativité à se constituer une audience, de donner naissance à une communauté de « followers ». La puissance de ce phénomène a trouvé également un écho dans l’aspect matériel, les performances de nos smartphones facilitent et permettent la réalisation de photos, de vidéos, d’audios d’un niveau professionnel.
Et après ?
Comme vous pouvez le constater, en 2005, la part croissante de l’e-commerce, la naissance de la discipline du marketing digital avec des domaines spécifiques comme le SEO et les réseaux sociaux ont contribué à transformer nos manières de consommer et de communiquer. Pendant ces 3 années d’études, nous avions la sensation que s’ouvraient à nous de multiples champs des possibles et un horizon d’opportunités où seule la limite de notre imagination risquerait d’amoindrir l’innovation. Nos espérances ont trouvé un écho… La preuve… au début de l’année scolaire 2023-2024, j’ai donné un cours intitulé « Notions d’économie numérique » en deuxième bachelier en e-business.
En conclusion, la créativité nous appelle encore à challenger ces défis technologiques.